25. Italie Part V : Florence et Venise

Initialement, la destination qui devait suivre les Cinque Terre était les Dolomites, des montagnes au nord du pays. Je voulais vraiment aller y faire un peu de trekking, mais la neige qui couvre encore une partie des montagnes à cette période de l’année nous aurait compliqué la tâche puisque nous n’étions évidemment pas équipés pour ce genre de randonnée. On s’est donc tourné vers Florence, une ville que plusieurs qualifient d’incontournable.

Les deux petites heures de train pour nous rendre à la capitale toscane furent drôlement plus agréables que les derniers longs trajets de nuit. Une fois à la gare, on a pris un autobus jusqu’au camping où nous avions élu domicile, qui ne se trouve qu’à 15 minutes de marche du centre, sur une colline qui permet d’avoir une vue sur toute la ville. Contrairement au camping de Rome où nous avions un mini chalet, nous avons dormi dans une tente, qui contenait deux vrais lits et dont la porte se verrouille à clé. Le seul hic, c’est qu’il n’y a pas de lumière à l’intérieur. Des petites chandelles à fondue achetées dans un genre de Dollarama font par contre de très bonnes lanternes improvisées!

Comme on se l’était fait dire, la ville est très jolie. La plus belle que nous ayons vue à mon avis. Les monuments à voir y sont nombreux et l’architecture en général y est plus jolie que dans les autres grandes villes italiennes. L’idée que j’avais d’aller me promener en montagne m’a par contre un peu empêché de l’apprécier à sa juste valeur, en plus de ne pas avoir visité ses innombrables et renommés musées. Je n’ai donc pas vu le vrai de vrai David, mais seulement une réplique, qui semblait tout de même fidèle à l’original.

Après cette visite express d’à peine plus d’une journée, on s’est dirigé vers Venise. Je dois avouer que je ne savais pas trop à quoi m’attendre quant à cette ville. C’est toujours magnifique sur des cartes postales, mais je craignais que ce ne soit pas le cas une fois sur place, ou que les hordes de touristes ne gâchent la beauté des lieux. J’ai finalement été émerveillé par cet endroit qui ne ressemble à aucun autre dans le monde. Oui, les touristes y sont en nombre impressionnant, mais on les oublie vite en déambulant à travers les milliers de petites rues et le long des quelques centaines de canaux de la ville. On se sent comme dans un conte de fée…

Pour avoir un bon aperçu de toute la ville, on a pris un autobus public, c’est-à-dire un bateau! Il y en a tout plein qui font le tour du Grand Canal et même si ce n’est pas donné pour du transport public, ça vaut drôlement la peine! Par contre, ceux qui se demandent si j’ai fait un tour de gondole auront leur réponse si je dis qu’une petite heure coûte de 60 à 80 euros (100 à 130$). Mais dans la ville la plus chère d’Italie, il fallait s’y attendre! L’hébergement non plus n’est pas très bon marché… C’est pourquoi on s’est retrouvé dans un autre camping, à 30-45 minutes d’autobus de la ville. Au moins, on a eu droit à un chalet identique à celui de Rome pour presque rien.

Même si j’ai adoré Venise, les deux journées que nous lui avons consacrées m’ont amplement suffi. Quand on a visité la place San Marco, navigué au moins le Grand Canal et après s’être perdu quelques fois dans le labyrinthe de ruelles qui n’aboutissent parfois nulle part, je crois qu’il est possible de passer à autre chose sans avoir le sentiment d’avoir manqué quoi que ce soit de bien important.

L’épisode milanais sera raconté dans mon prochain message…