War is
over!!! Mes oreilles commencent à s’en remettre tranquillement… Même si Las Fallas est quelque chose qu’il faut
vivre au moins une fois dans sa vie, je ne suis pas fâché que ce soit terminé!
La Crema (crémation) des
fallas fut quelque chose de vraiment spectaculaire et troublant à la fois. Spectaculaire
dans le sens où des flammes de 40 mètres de hauteurs sont quelque chose de plutôt
impressionnant. Troublant quand on voit l’épaisse et polluante fumée noire
monter vers le ciel. Mais ça, ce n’est probablement rien en comparaisons aux
montagnes de déchets qui ont été générées depuis le début des festivités…
On a réussi à voir 2 fallas brûler puisque toutes les
crémations se font simultanément sauf pour ce qui est de la falla gagnante (1/2
heure plus tard) et la falla de la
Plaza del Ayuntamiento (1 heure plus tard). La
première a été un peu lente à brûler et il ventait tellement fort que des débris
en flammes atterrissaient sur les toits des bâtiments voisins. La seconde,
celle de l’Ayuntamiento, s’est consumée
en quelques minutes malgré sa taille impressionnante et elle était entourée d’incessants
feux d’artifices.
Quand ce fut terminé, la foule s’est dissipée et en moins d’une
heure, la ville a pris des allures de ville fantôme. Ça faisait vraiment
bizarre de marcher dans les rues où se trouvaient des centaines de milliers de
personnes durant toute la semaine qui vient de passer. Je me suis souvenu à
quel point le silence est agréable! Il y avait tout de même çà et là quelques
jeunes qui écoulaient leurs derniers stocks de pétards, mais ce n’était rien
comparativement aux derniers jours. Enfin une nuit de sommeil paisible!
Demain, je pars en road
trip avec Marie-Claude, Natalia et Sharmila, une Allemande qu’on a
rencontré dans nos cours. On s’est loué une petite voiture et on va parcourir
une bonne partie de l’Andalousie. On va voir des grosses villes comme Grenade
et Córdoba, mais on va aussi visiter des villages d’à peine quelques centaines
d’habitants. C’est le cas de Cartajima, où on va passer une nuit. En voici une
courte description : 250 habitants, un bar, une boutique, et apparemment
une auberge! J’ai trop hâte! Après avoir réservé, le propriétaire m’a écrit un
courriel personnel me proposant de venir nous chercher dans la ville la plus
proche si nous n’avions pas de transport. Il m’a même demandé si j’avais l’intention
de souper à l’auberge, pour qu’il aille en ville chercher des provisions! Je
vous redonnerai évidement des détails de toutes nos aventures à notre retour,
dans 5 jours.